Rassurez-vous, je n’ai pas fait de faute d’orthographe mais j’ai voulu faire un jeu de mot. En effet, la loi travaille nos cœurs, nos consciences et même dernièrement, nos irritations. Il ne m’appartient pas de dire si cette loi est juste ou injuste, d’autres sont bien plus qualifiés que moi pour le faire. Mais que penser de tout cet étalage de colère qui pousse les extrêmes politiques à se confronter à la police ou à la rue ?
De tout temps, l’homme a cherché son intérêt personnel avant l’intérêt collectif. En effet, ce qui pourrait me déranger dans cette loi, c’est que je me retrouve dans une précarité sans motif réel et sans moyen de recours. Je le reconnais, c’est injuste. Mais si cela arrivait à un autre, ce n’est pas mon problème.
Si tant d’hommes et de femmes défilent dans nos rues, font la grève et impactent notre économie ce n’est pas dans l’intérêt collectif, c’est dans la peur que cela les atteigne personnellement, et ça semble bien légitime. Pour autant, si les quelques milliers de manifestants font parler d’eux, on n’entend jamais les centaines de milliers qui ne manifestent pas et qui sont les victimes collatérales des parties qui s’opposent. Grève de transport et ce sont des milliers d’usagers qui ont besoin de leur travail pour payer leurs factures qui restent sur les quais. Grève des taxis et ceux qui ne les utilisent pas (pas plus que les Ubers) sont bloqués sur les périphérique. Grève dans les raffineries et ce sont les automobilistes qui passent des heures à attendre à la pompe pour pouvoir rentrer chez eux ou aller travailler. Pourtant, il y a de quoi réformer dans notre pays, mais aucun syndicat, alors qu’ils ne représentent plus grand monde en France, n’est assez intelligent pour laisser passer des règlements intelligents. Les statistiques (http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/europe-le-temps-de-travail.shtml) nous montrent que la France est le pays où l’on consacre le moins de temps à l’entreprise en Europe (Exception faite de la Finlande). Paradoxalement, nous sommes l’un des plus productifs (derrière la Belgique et les Pays-Bas). Si seulement nous acceptions de travailler un peu plus, avec notre productivité nous pourrions être un pays où coule le lait et le miel. Mais d’après les syndicats, personne ne veut travailler plus et surtout pas eux.
Bon, jusque-là, j’ai été plutôt factuel, sans réellement donner mon avis. Alors le voici.
La bible nous enseigne dans Ecclésiaste 9:10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni travail, ni invention, ni connaissance, ni sagesse, dans la tombe où tu vas. Un jour, nous allons mourir, partir de cette terre pour vivre éternellement dans un autre endroit (à nous de choisir où). Ce ne sera plus le temps de travailler. Mais travailler ne signifie pas seulement travailler pour de l’argent ou pour un patron. Nous pouvons aussi travailler à l’entretien de notre maison, travailler à notre éducation ou celle de nos enfants, travailler sur des projets personnels etc. … il n’y a pas que l’argent dans la vie. Et il y a aussi un travail que Dieu nous demande. L’Église a une mission et pour cela elle utilise les membres de nos assemblées. Chacun s’implique dans une tâche pour laquelle il est compétent. C’est pourquoi la bible nous exhorte à être courageux, des travailleurs. Profitons du temps qu’il nous reste pour accomplir les projets et le œuvres que Dieu a préparés d’avance (Éphésiens 2v10). Mais ne négligeons pas non plus nos engagements professionnels. Nous ne devons pas avoir un témoignage qu’à l’église, nous devons aussi avoir un témoignage d’Homme de foi partout où nous sommes et par conséquent, aussi au travail, c’est pourquoi, là encore, la bible nous donne le bon conseil Colossiens 3:23 Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. Au travail, comme au volant de ma voiture, comme au supermarché, comme en famille ou dans les transports en commun, que mon attitude plaise à Dieu et témoigne de la vie de Jésus en moi.
Le chrétien ne doit pas être une personne qu’on manipule parce qu’elle est gentille. Le chrétien doit être un modèle de fidélité et d’intégrité en toute circonstance. Il doit savoir aussi dire non quand ce qu’on lui demande n’est pas en adéquation avec sa foi.
Enfin, comme je le disais dans le post sur la peur, le chrétien n’a pas peur (ni pour son travail, ni pour son avenir …). Il sait que ce n’est pas son patron qui prend soin de lui, mais c’est Dieu qui le fait.